Une journée nationale de lutte contre le harcèlement est prévue le 7 novembre 2024.
La prévention contre ce fléau est une priorité absolue : plus d’un élève sur dix est victime de harcèlement au moins une fois au cours de sa scolarité.
Aussi, le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse souhaite agir à tous les niveaux : prévention, détection et résolution.
A ce titre, il est demandé à tous les établissements :
1) de s’inscrire sur la plateforme pHARe- Programme de Lutte contre le Harcèlement Scolaire. Ce qui est déjà fait : une équipe de personnels du lycée (Proviseure adjointe, CPE, Enseignante et AED) est déjà formée depuis l’an dernier pour intervenir auprès des élèves concernés.
2) de consacrer un temps banalisé avec les élèves afin de mettre l’accent sur la prévention et la détection des situations de harcèlement, première condition de protection des victimes. Pour cela, faire passer un questionnaire d’auto-évaluation sur le harcèlement à tous les élèves entre le 8 et le 15 novembre.
On propose aux professeurs principaux de consacrer l’heure d’AP (Accompagnement Personnalisé) prévu avec leur classe pour aborder cette thématique et faire compléter le questionnaire qui sera en ligne sur E-Lyco (Mme Eluzin-Porcher, Proviseure adjointe, vous donnera les modalités très prochainement).
Pour les professeurs, vous trouverez via ce lien les ressources proposées : https://www.education.gouv.fr/journee-nationale-de-lutte-contre-le-harcelement-l-ecole-941
Enfin,à titre préventif et complémentaire, notre souhait est aussi d’aider les élèves à mieux maîtriser les outils informatiques et les réseaux sociaux, en soulignant les risques et les limites.
A ce titre, toutes les classes bénéficieront d’une heure de formation (assurée par Dyktia et prise en charge par la Collectivité Régionale) dans le cadre du dispositif « mon ordi au lycée » courant novembre ou décembre.
En vous remerciant pour votre coopération,
L’équipe de direction du lycée GALILEE
POUR PLUS D’INFORMATIONS, VOUS POUVEZ VOUS VOUS RENDRE SUR LE SITE DU MINISTERE VIA CE LIEN CI-DESSOUS
LIEN : https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement/politique-de-lutte-contre-le-harcelement-l-ecole-289530
Le harcèlement nuit gravement à la vie scolaire des écoles et des établissements
Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école : elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
Avec l’utilisation permanente des nouvelles technologies de communication (téléphones, réseaux sociaux numériques), le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires. On parle alors de cyber-harcèlement. Le cyber-harcèlement est défini comme « un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule ». Le cyber-harcèlement se pratique via les téléphones portables, messageries instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, site de partage de photographies, etc.
Rentrée 2023 : application de nouvelles mesures contre le harcèlement à l’École
À la rentrée 2023 et pour prévenir ou traiter plus efficacement et rapidement les situations les plus complexes …/..
Certaines situations ne peuvent se résoudre qu’en séparant les élèves harcelés de leurs harceleurs. C’est pourquoi, trois niveaux de réponses éducatives seront mises en place, en fonction de la gravité de la situation afin d’assurer la protection des élèves victimes :
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- Premier niveau : la situation est prise en charge et l’équipe éducative est à même de résoudre la situation. Les élèves et les parents adhèrent à la méthode : la situation est résolue.
- Deuxième niveau : malgré la tentative de conciliation, la situation de harcèlement perdure. Dans ce cas, une équipe départementale d’intervention se rendra sur place pour concourir à la résolution de la situation de harcèlement et de son suivi. Les psychologues de l’éducation nationale ainsi que les personnels de santé pourront être associés à la réflexion.
- Troisième niveau : en cas d’échec des mesures précédentes : lorsque, par son comportement intentionnel et répété, l’enfant auteur de harcèlement fait peser une menace grave sur la sécurité ou la santé des autres élèves, il pourra être affecté dans une autre école sans que l’accord des représentants légaux soit nécessaire. Le code de l’Éducation sera modifié afin de prévoir cette mesure de sauvegarde de la sécurité et de la santé des élèves. La scolarisation dans une nouvelle école doit faire l’objet de l’accord du maire de la commune concernée.