Lycée Galilee

Lycée D Enseignement General – Guerande

Pays de la Loire
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Mardi 30 janvier 2024,  à l’initiative de Mme Laillet et de M. Bernard, leurs professeurs de français, ainsi que Mme LE Floch, documentaliste, les élèves de première spécialité HLP ont pu bénéficier d’une rencontre-échange avec Dominique Lemarié, dessinatrice de presse judiciaire, qui exposait ses dessins à la médiathèque du 24 janvier au 10 février.

Dans le cadre de cette exposition rétrospective intitulée « La justice en couleurs » Dominique Lemarié est revenu « sur les moments marquants de sa carrière ». « A son invitation, des personnalités ont présenté le travail de l’institution police/justice ». 

Cette visite a été effectuée dans le cadre du programme de HLP 1ière dont l’une des parties prévues,  l’Art de la parole, aborde les procès et les grandes plaidoiries.

Extraits de l’article du site : ensemble-en-presqu-ile.com

« Passionnée de dessin depuis toujours, les hasards de la vie et un voyage aux Etats-Unis emmènent Dominique Lemarié à devenir dessinatrice de presse judiciaire. Aux Etats-Unis puis en France, elle couvre les plus grands procès de l’époque (Maurice Papon, Yvan Colonna, l’affaire Clearstream..). »

Il est à noter qu’à ce jour, en France, sauf exception, les photos et les prises de vues sont interdites dans les salles d’audience. Les dessinateurs sont les seuls autorisés à croquer l’instant. Au tribunal, il s’agit de capturer l’image, donc de dessiner vite. « Sans bureau, on dessine sur les genoux. Pour le procès de Klaus Barbie, nous étions même assis par terre », se souvient Dominique Lemarié.

Impressions des élèves de HLP :

« Lors de notre visite, nous avons pu découvrir l’exposition de ses dessins, et Dominique Lemarié a pu répondre à nos questions et même nous raconter plusieurs anecdotes sur son métier ! Elle a notamment assisté au procès de Klaus Barbie qu’elle caractérise avec « un regarde d’aigle » et des « yeux bleus perçants». Puis elle nous raconte aussi le procès de Véronique Courjault (l’affaire des « bébés congelés »), qui était un procès si effroyable pour elle qu’elle s’est évanouie en l’entendant parler de son crime !

Malheureusement, elle nous a confié que c’est à la mort de ses collègues dessinateurs à Charlie Hebdo, (durant l’attentat de Charlie Hebdo en 2015) qu’elle avait arrêté de poursuivre cette voie.

C’était une rencontre très instructive et intéressante où l’on a pu compatir pour cette dame passionnante avec ses histoires fascinantes ! »

Zoé, Chrisline et Kalina